mercredi 10 février 2010

localiser le point G

Alors il y a eu cette étude britannique, assez peu probante apparemment, il y a eu des débats (diffusés sur France inter et dont vous trouverez l'adresse sur le blog de Maïa Mazaurette, qui, je le rappelle avait écrit il y a quelques années la revanche du clitoris). Ces débats ne donnent pas plus de réponses que de questions mais qui ont quand même le mérite de mettre à jour le sexisme dans la recherche: c'était,et c'est toujours, vrai pour la contraception, ça l'est encore pour le plaisir et le désir (et oui, le viagra féminin c'est le psy, la pillule masculine n'est toujours pas distribuée).
Ce que je ne comprends pas cependant, c'est l'absence totale de commentaires de femmes, non pas gynéco, non pas psychiatres, non pas médecins, mais femmes tout simplement.
Pour ce que j'en lis et ce que j'en entends, le point G pourrait aussi bien être une partie ignorée de mon anatomie par des siècles de recherche fondamentale phallocentrées qu'une légende urbaine.
J'avoue ne pas connaitre mon G point, comme j'avouais tantôt à mon amant ne pas pouvoir distinguer un orgasme clitoridien d'un orgasme vaginal. Et pourtant quand il me fait hurler de plaisir sans avoir effleuré mon clitoris, il se pourrait bien que ce fameux point ait été sollicité,mes terminaisons nerveuses pouvant être titillées qu'elles soient identifiées ou pas!

lundi 25 janvier 2010

Du besoin au désir

J'avais besoin de toute cette période et de tous ces événements pour me remettre un peu dans la vie. Réapprendre qu'il faut parfois avoir besoin, d'aide , par exemple, pour identifier vraiment ce que l'on désire.

jeudi 21 janvier 2010

avec un peu de chance...

J'ai rencontré mon amoureux.
Avec moins de chance, je suis malade depuis des mois, et demain je saurai à quelle sauce la maladie (my lady) me mange.
J'en ai assez des praticiens qui n'ont pas d'espoir.
j'ai appris aujourd'hui une chose: tu es vraiment malade quand tu appelles une ambulance après en avoir appelé trois autre, sur conseil du dernier bureau, et qu'avant même d'avoir donné le numéro de ta rue, on te donne ton nom de famille.

dimanche 17 janvier 2010

A thing of no importance

Il en est du bonheur, de l'amour, de la santé.
Pas de la vie, non, puisque sa perte entraîne, suppose-t-on la perte de conscience.
Et je suis non-pareille.
Perdre la santé, c'est un peu divorcer d'avec soi-même, parce que cela suppose de se séparer de sa propre vie: de ses certitudes, de ses habitudes, de ses assurances, de tout ce que l'on tenait pour acquis.
Voici six mois que je ne suis pas sortie de chez moi plus de deux heures d'affilé, ou alors au prix de souffrances qui m'empechent de bouger pendant deux jours ensuite.
Six mois que je n'ai pas dansé.
C'est un étrange animal que la santé. J'étais une enfant plutôt fragile aux virus mais globalement solide. Toute jeune femme, j'étais souffreuteuse, comme se plaisait à me le rappeler un amoureux et puis j'ai mûri et la femme de trente ans se croyait invincible, tirait sur la corde, n'était jamais malade. Sport, insomnie, travail. jusqu'à ce que mon corps refuse d'aller plus loin.

Mes cartes de voeux

à J de CUI: très belle année à toi aussi, je ne sais pas si je te souhaite d'expérimenter davantage ou de (re)tomber amoureux, allez je te souhaite les deux!
à doigt de miel: de garder cette belle sagesse qui semble vous caractériser.
au fossoyeur, qui a hélas trouvé ce blog mais semble pouvoir s'en passer un peu: de grandir.

vendredi 8 janvier 2010

Faire un bilan, et pourtant!!!

Du recul, peut-être?
Dire que j'ai eu une année pleine de changements me fait sourire, ferait éclater de rire S..et F.., probablement, ferait dire à mon aimé "et oui chérie, tu n'avais pas prévu, forcément, de rencontrer un homme aussi formidable que moi".
Je ne savais pas que la vie pouvait changer aussi vite, aussi fort, ou alors , j'imaginais que c'était dans un seul sens seulement.
Pas sous toutes les coutures ni par tous les pores, pas sous tous les angles ni dans toutes les positions.
Et pourtant c'est ça.
De ce qui faisait mon quotidien il y a douze mois les inchangés sont peu fréquents: trois personnes et ma couleur de cheveux, toujours naturelle, si je compte bien. ma langue maternelle aussi, si l'on veut.
je peux me tromper mais je doute bien qu'il me soit encore donné de vivre une concentration de changements aussi radicale. Qui en entrainent d'autres aujourd'hui, évidemment.
C'est comme si tout était neuf. Il y a des gens parait-il, qui donnent des conseils à la personne qu'elle était à 16 ans. Moi j'ai envie de demander à la quinquagénaire que je serai un jour, si j'ai aprris de tout ça, si j'ai eu envie d'être plus (ou moins) sage, ou éprise de jugement, ou pas.

mercredi 9 décembre 2009

Les chiens

Elle est affolante cette peur d'aimer.
l'autre jour il arrive en retard.
"J'ai pris un auto-stoppeur" me dit-il. C'était un cadeau, un instant j'ai craint et espéré, aussi, que ce soit un chien.
Cela fait des années que cela me manque, avoir un chien.
La nuit suivante je révais d'un Berger allemand prêt à me mordre.