mercredi 10 février 2010

localiser le point G

Alors il y a eu cette étude britannique, assez peu probante apparemment, il y a eu des débats (diffusés sur France inter et dont vous trouverez l'adresse sur le blog de Maïa Mazaurette, qui, je le rappelle avait écrit il y a quelques années la revanche du clitoris). Ces débats ne donnent pas plus de réponses que de questions mais qui ont quand même le mérite de mettre à jour le sexisme dans la recherche: c'était,et c'est toujours, vrai pour la contraception, ça l'est encore pour le plaisir et le désir (et oui, le viagra féminin c'est le psy, la pillule masculine n'est toujours pas distribuée).
Ce que je ne comprends pas cependant, c'est l'absence totale de commentaires de femmes, non pas gynéco, non pas psychiatres, non pas médecins, mais femmes tout simplement.
Pour ce que j'en lis et ce que j'en entends, le point G pourrait aussi bien être une partie ignorée de mon anatomie par des siècles de recherche fondamentale phallocentrées qu'une légende urbaine.
J'avoue ne pas connaitre mon G point, comme j'avouais tantôt à mon amant ne pas pouvoir distinguer un orgasme clitoridien d'un orgasme vaginal. Et pourtant quand il me fait hurler de plaisir sans avoir effleuré mon clitoris, il se pourrait bien que ce fameux point ait été sollicité,mes terminaisons nerveuses pouvant être titillées qu'elles soient identifiées ou pas!

1 commentaire:

doigt de miel a dit…

Il se dit beaucoup de choses sur ce sujet, et il me semble que la science telle que nous la connaissons est inopérante pour résoudre certains mystères... J'ignore s'il y aura une réponse un jour... Mais en attendant le plus important (et le plus beau ;-) n'est il pas de jouir à en hurler de plaisir ;-)))
Bises